Newsletter : bilan d’une année
En Juin 2020 démarrait la première newsletter de FACILACLIKER. Aujourd’hui, je vous confirme l’utilité de ce moyen de communication pour une entreprise.
Newsletter : à quoi ça sert
La newsletter permet de créer un lien privilégié avec vos prospects et clients mais aussi vos réseaux, partenaires, collaborateurs, etc. C’est un levier de communication à grande échelle diffusant votre contenu instantanément.
Attention à ne pas confondre newsletter et emailing. L’emailing est un outil marketing destiné à vendre ses produits et services auprès d’un large public (achat d’adresses mail en fonction d’une audience ciblée). Alors que la newsletter sert essentiellement à partager des informations auprès d’un public connu ou qui s’inscrit pour la recevoir.
Elément déclencheur pour envoyer sa newsletter
Au bout de quelques mois ou années d’existence, toute entreprise passe par une étape de développement qui incite à mettre en place des outils de communication :
- print tels que logo, cartes de visite, flyers, etc.
- réseaux sociaux
- newsletter
- site internet
Globalement, les entreprises démarrent leur visibilité par la création d’un logo, la communication sur les réseaux sociaux et l’impression des cartes de visite.
Ensuite vient l’envie, pour certains, d’accroitre leur communication au travers de la conception de leur site internet.
Mais quand vient l’élément déclencheur pour diffuser sa newsletter ?
Voici quelques éléments de réponses issus d’une enquête réalisée le 17 mai 2021 auprès de 200 personnes via un questionnaire en ligne avec un retour de 40 réponses. Résumé par des mots-clés :
- Conseils et expériences,
- Création d’une communauté,
- Information Réseaux,
- Fidélisation clients,
- Développement notoriété.

En grande majorité, les indépendants sondés dans ce questionnaire ne sont pas prêts à se lancer dans l’aventure de créer et maintenir une newsletter (seulement 10%). Cet exercice est chronophage et demande une ligne éditoriale stricte afin de se tenir à un concept prédéfini. Exemples : articles, veille, réseaux, astuces, etc.Alors, vous êtes décidé à envoyer votre première newsletter ? Bravo ! Reste maintenant à remplir la page blanche !
Questions à se poser
Il est primordial d’établir en premier lieu une stratégie de communication afin de rendre votre newsletter efficace. Tout dépend de votre motivation et disponibilité.
Passons à la première question : quel contenu ?
Contenu d’une bonne newsletter
Il s’agit de savoir de quoi vous allez parler et à qui mais aussi de soigner la forme.
- Définir l’objectif en premier : présenter ses produits et services ? Envoyer une offre promotionnelle ? Communiquer des actualités ou les prochains événements ? Témoigner de ses expériences ? Donner des conseils et des astuces ? Etc.
- Définir la cible ensuite : vous pouvez créer plusieurs listes de diffusion en fonction de votre contenu. Cela permet de ne pas envoyer la même newsletter à tous vos contacts au risque de voir les personnes se désabonner.
- Ecrire le contenu proprement dit : la rédaction d’une newsletter demande une structure avec des blocs distincts entre chaque sujet abordé. Vous pouvez intégrer textes, photos, vidéos ou autres podcasts et liens URL vers votre site (ou des boutons d’appel à l’action). Le tout est que les titre de vos sujets soient courts et directs (c’est ce que vos lecteurs vont regarder en premier).
- Soigner le design de la newsletter : il s’agit que la lecture soit la plus rapide et efficace possible. Avez-vous déjà lu une newsletter avec du texte au kilomètre ? Notre attention décroche avant la minute de lecture ! Bien structurer les blocs permet d’être cohérent dans les messages à transmettre.
- Dernier point et non des moindres : vérifiez que votre contenu soit lisible sur tous les supports (ordinateurs, tablettes, smartphones), et que les liens URL fonctionnent (c’est du vécu 😉). Les photos doivent également avoir une taille « web » (moins d’1 Mo et 600 pixels max). Pour cela, envoyez un message test avant de transmettre à tous vos contacts : vous gagnerez en temps et en crédibilité.
Ce que les indépendants sondés ont plébiscité dans la newsletter de FACILACLIKER : l’astuce (à 60%) et l’article (à 50%).

Parler de soi et de ce qui nous motive est un exercice qui demande à mettre sa créativité en avant ! C’est avant tout un lien privilégié que vous allez affiner au fur et à mesure de vos envois.
Il reste encore un élément crucial à déterminer : par quel outil et à quelle fréquence ?
Fréquence d’envoi et outils de création/diffusion
L’objectif dans cet article n’est pas de vous faire un comparatif des outils de création et de diffusion de newsletter (voir tableau comparatif de 8 outils). Tout dépend de votre objectif, du temps consacré et de votre niveau d’appétence avec les outils digitaux. Vérifiez cependant :
- le nombre de contacts
- la fréquence d’envoi
- le coût par envoi (version gratuite ou version professionnelle avec plus de fonctionnalités)
- l’accès aux statistiques
- La délivrabilité de vos mails (attention aux spams)
- A/B testing (version des pages afin d’évaluer leur performance)
La majorité des personnes sondées dans l’enquête reçoivent 1 à 3 newsletters en majorité (45%), de fréquence hebdomadaire (à 60%) et l’objectif premier est de réaliser de la veille métier.


Conclusion
1 an déjà et 12 newsletters envoyées avec comme interrogations : mon contenu est-il pertinent ? Une fois par mois, est-ce suffisant ? que vais-je raconter le mois prochain ?
Il est vrai qu’une bonne newsletter se regarde dans l’analyse des statistiques : sur 200 abonnés (réseaux, partenaires, clients), le taux d’ouverture oscille à 45% en moyenne (34% au plus bas, 55% au plus haut) et le taux de clic à 8% en moyenne (4.5% au plus bas et 26% au plus haut).
Mais si le taux de désabonnement est élevé, il est pertinent de comprendre ce qui motive la désinscription du lecteur. Le résultat de l’enquête parle d’elle-même : le motif majeur est la non-réponse aux besoins (à 72.5%). Attention donc à ne pas inscrire d’office les adresses mails de toutes les cartes de visite que l’on collecte mais d’obtenir le consentement des personnes avant l’envoi.

A la question sur les nouveautés à voir apparaitre pour les futures newsletters, vous avez répondu « les témoignages » et « les nouveautés à venir ». Ces réponses feront l’étude d’une mise à jour de la prochaine newsletter en juillet !
Pour conclure, une bonne newsletter s’inscrit aussi dans la durée. C’est pourquoi je fais appel à une personne professionnelle en la personne d’Océane LEON, community manager. C’est un rdv hebdomadaire qui me permet d’avancer dans ma stratégie de communication et d’innover sur les médias.